Depuis les indépendances, les pays Africains se sont lancés dans la course au développement. Plusieurs programmes ont été mis en œuvre. Rappelons tout de même que nous avons tout connu. Ce qui explique le fait que l’Afrique a été le laboratoire de toute forme de systèmes de gouvernance.
Nous avons connus des partis uniques, familiaux, ethniques et claniques. Il y a eu l’Afrique des colonels notamment avec l’avènement des coups d’États . Plusieurs leaders assassinés à l’instar de KWAME NKRUMAH , SÉKOU TOURÉ, MOBUTU, Thomas SANKARA. De plus, on a également connu la période dans laquelle on chantait les louanges des présidents Africains. Des louanges qui se faisaient par des mobilisations populaires, des groupes d’animations. Où en sommes-nous aujourd’hui ?Nous avons connu tous les grands slogans : santé pour tous, émergence…
On a connu tout genre de présidents, président à vie, président avec quatre vices présidents, un ou deux vices présidents. Nous sommes les premiers à avoir comme premier ministre une femme, voire Élisabeth Domitien. Nous avons fait des conférences, dialogues…
Où en sommes-nous aujourd’hui ? Le problème chez nous est-il celui de mauvais choix ?Nous sommes les seuls à avoir connu et vécu toutes les expériences. Les pandémies, les épidémies, les génocides. On observe une monté fulgurante de la dégradation du climat social, politique. Les pays Africains sont généralement riches en matières premières. Le paradoxe pour la cas du Gabon un pays immensément riche, mais très pauvre. Nous sommes arrivés à l’âge de la maturité dans la pensée. Mutualisons nos forces et surtout mettons en avant l’intérêt général
Auteur : Maître MOYIYA – Artiste & Philosophe